L’école et la famille sont pour eux les principaux espaces où ils peuvent faire passer des messages, souvent dans une démarche maladroite d’appel à l’aide.
Pour les plus jeunes et face à leur difficulté de s’exprimer, on peut voir apparaître des troubles comportementaux tels que l’énurésie, l’encoprésie, c’est à dire un enfant qui n’arrive pas à devenir propre ou encore qui l’était et ne l’est plus. Des troubles alimentaires, du mutisme, des peurs irrationnels ou encore des terreurs nocturnes.
En grandissant, d’autres problématiques peuvent apparaître au niveau du comportement tel que de l’exhibitionnisme, de l’insolence, de la violence, la recherche du conflit, un rapport compliqué à l’autorité.
Le cadre scolaire permet aussi de percevoir les problématiques de manque de confiance, d’obsessions, de timidité excessive, de retard ou avance intellectuelle, de concentration mais également de comportements anxieux, de tics, de peurs voir de phobies, de harcèlement, d’isolement relayant des souffrances émotionnelles importantes.
La socialisation et l’entrée dans l’adolescence peuvent amener des troubles alimentaires, de l’auto-mutilation, des addictions, des T.O.C, des phobies, des crises d’angoisses amenant souvent à des état de détresse émotionnelle intense et provoquant souvent une absence de communication.
Cette communication est donc parfois compliquée. La consultation vient répondre à ces interrogations, ces changements que l’on ne comprend pas, ces doutes qui nous envahissent. On cherche à investiguer les problèmes et à les solutionner par l’enfant, l’adolescent lui-même et à travers le cadre familial, social et/ou scolaire.